12 mars 2012
Se donner la peine...
- [...] qui auraient pu être évités si la direction, qui s'est ensuite employée à masquer sa négligence, s'étaient donné la peine d'appliquer des normes de sécurité élémentaires.
(Guy Taillefer, dans Le Devoir du 12 mars 2012.)
[...] qui auraient pu être évités si la direction, qui s'est ensuite employée à masquer sa négligence, s'était donné la peine d'appliquer des normes de sécurité élémentaires.
Line Gingras
Québec
« À vos risques et périls » : http://www.ledevoir.com/international/actualites-internat...
Il n'y a pas que ce que l'on dit; la manière dont on le dit, c'est un message aussi.
21:43 Publié dans On ne se relit jamais trop, Questions de langue | Lien permanent | Tags : langue française, journalisme, presse, médias
11 mars 2012
Les syndicats et les autres événements de rue
- Les policiers estiment que les manifestations se dérouleraient mieux si les étudiants leur présentaient l'itinéraire de leurs marches avant coup, comme le font les syndicats et les autres événements de rue.
(Mélissa Guillemette, dans Le Devoir du 8 mars 2012.)
Des personnes ou des organismes peuvent présenter un itinéraire; ce n'est pas le cas des événements. Je suggérerais :
Les policiers estiment que les manifestations se dérouleraient mieux si les étudiants leur présentaient l'itinéraire de leurs marches avant coup, comme le font les syndicats et les autres organisateurs d'événements de rue.
Line Gingras
Québec
« Nouvel affrontement étudiants-policiers » : http://www.ledevoir.com/societe/education/344553/nouvel-a...
Il n'y a pas que ce que l'on dit; la manière dont on le dit, c'est un message aussi.
23:55 Publié dans On ne se relit jamais trop, Questions de langue | Lien permanent | Tags : langue française, journalisme, presse, médias
10 mars 2012
Les petits contremaîtres
- Elles [les mères] ont été les premières à dire que les garçons aussi devaient faire participer aux travaux ménagers...
(Lise Payette, dans Le Devoir du 9 mars 2012.)
Les garçons devaient faire participer aux travaux ménagers? Qui donc, leurs sœurs peut-être?
Mais non :
Elles ont été les premières à dire que les garçons aussi devaient faire participer aux travaux ménagers...
Line Gingras
Québec
« Le 8 mars, ça sert à quoi? » : http://www.ledevoir.com/societe/actualites-en-societe/344...
Il n'y a pas que ce que l'on dit; la manière dont on le dit, c'est un message aussi.
18:40 Publié dans On ne se relit jamais trop, Questions de langue | Lien permanent | Tags : langue française, journalisme, presse, médias
09 mars 2012
Le centre-ville s'est soldé par des arrestations?
- Les manifestations étudiantes se poursuivent de plus belle aujourd'hui à Montréal, ainsi qu’à Sherbrooke, malgré les affrontements d'hier au centre-ville de la métropole qui s’est soldé par l’arrestation de sept jeunes lors de deux événements distincts visant à dénoncer la hausse des droits de scolarité.
(La Presse canadienne dans le site du Devoir, 8 mars 2012.)
Ce n'est pas le centre-ville qui s'est soldé par des arrestations, mais les affrontements :
... malgré les affrontements d'hier au centre-ville de la métropole qui se sont soldés par l'arrestation de sept jeunes...
Line Gingras
Québec
« Manifestations étudiantes : pas de répit aujourd'hui malgré les affrontements » : http://www.ledevoir.com/societe/education/344555/manifest...
Il n'y a pas que ce que l'on dit; la manière dont on le dit, c'est un message aussi.
08:07 Publié dans On ne se relit jamais trop, Questions de langue | Lien permanent | Tags : langue française, journalisme, presse, médias
08 mars 2012
C'est moi qui l'a cousu
- « [...] il y a un garçon d'environ 12 ans qui est venu me voir et qui m'a demandé si c'était moi qui avait cousu son baluchon. »
(Caroline Montpetit citant Pauline Fortin, dans Le Devoir du 7 mars 2012.)
Le verbe ayant pour sujet le pronom relatif qui s'accorde avec l'antécédent du relatif, c'est-à-dire avec le nom ou le pronom que le relatif représente. Dans le cas qui nous occupe, il s'agit du pronom personnel moi, de la première personne du singulier.
Il fallait écrire :
« [...] il y a un garçon d'environ 12 ans qui est venu me voir et qui m'a demandé si c'était moi qui avais cousu son baluchon. »
De même, il faudrait dire :
C'est moi qui l'ai cousu.
Line Gingras
Québec
« Enfants des centres jeunesse – Un baluchon pour transporter sa vie » : http://www.ledevoir.com/societe/actualites-en-societe/344...
Il n'y a pas que ce que l'on dit; la manière dont on le dit, c'est un message aussi.
06:39 Publié dans Cultiver le doute, On ne se relit jamais trop, Questions de langue | Lien permanent | Tags : langue française, journalisme, presse, médias
07 mars 2012
« On » et la double personnalité
- Arrive-t-on à imposer des règles strictes sur le financement des partis politiques ou sur l'identification des électeurs pour empêcher les morts de voter, que l'on trouve d'autres façons de contourner la loi et son esprit. Comme toujours, ces gens estiment que la fin, c'est-à-dire la quête du pouvoir, justifie les moyens.
(Bernard Descôteaux, dans Le Devoir du 3 mars 2012.)
Le « on » qui arrive à imposer des règles strictes ne saurait représenter les mêmes personnes que le « on » qui trouve d'autres façons de contourner la loi. Je conseillerais d'écrire :
Arrive-t-on à imposer des règles strictes sur le financement des partis politiques ou sur l'identification des électeurs pour empêcher les morts de voter, que certains trouvent d'autres façons de contourner la loi et son esprit. Comme toujours, ces gens estiment que la fin, c’est‑à‑dire la quête du pouvoir, justifie les moyens.
Line Gingras
Québec
« Droit de vote – La fin et les moyens » : http://www.ledevoir.com/politique/canada/344225/droit-de-...
Il n'y a pas que ce que l'on dit; la manière dont on le dit, c'est un message aussi.
06:28 Publié dans On ne se relit jamais trop, Questions de langue | Lien permanent | Tags : langue française, journalisme, presse, médias
06 mars 2012
Féminins intempestifs...
- [...] une structure géologique semblable à ce qu'on retrouve dans certaines secteurs de l'Alberta, secteurs qui ont vu naître un véritable boum pétrolier au XXe siècle. « Les connaissances géologiques acquises jusqu'à maintenant sur le bassin de Gaspé, la zone située entre Gaspé et Murdochville, laisse entrevoir une potentiel de 300 millions de barils de pétrole », a expliqué hier M. Proulx.
(Alexandre Shields, dans Le Devoir du 25 février 2012.)
Ce n'est pas la zone située entre Gaspé et Murdochville qui laisse entrevoir un potentiel, mais les connaissances géologiques :
Les connaissances géologiques acquises jusqu'à maintenant sur le bassin de Gaspé, la zone située entre Gaspé et Murdochville, laissent entrevoir...
... dans certains secteurs de l'Alberta...
... un potentiel de 300 millions de barils... (Je doute que M. Proulx ait dit « une potentiel »; si c'est le cas, le journaliste aurait dû signaler qu'il citait textuellement.)
- « On a aucun intérêt à le faire. »
« On n'a aucun intérêt à le faire. »
Line Gingras
Québec
« La Gaspésie, une nouvelle Alberta? » : http://www.ledevoir.com/environnement/actualites-sur-l-en...
Il n'y a pas que ce que l'on dit; la manière dont on le dit, c'est un message aussi.
01:42 Publié dans On ne se relit jamais trop, Questions de langue | Lien permanent | Tags : langue française, journalisme, presse, médias
05 mars 2012
La une et quoi d'autre?
- La une de La Presse, elle aussi organisée en blocs où dominent les photos et les titres, sans manchettes, accentuent aussi cette tendance à tout ramener sur le même plan.
(Stéphane Baillargeon, dans Le Devoir du 5 mars 2012.)
Qu'est-ce qui accentue cette tendance? La une de La Presse :
La une de La Presse, elle aussi organisée en blocs où dominent les photos et les titres, sans manchettes, accentue aussi cette tendance à tout ramener sur le même plan.
Line Gingras
Québec
« Médias – Portrait du journaliste en toutou cynique » : http://www.ledevoir.com/societe/medias/344290/medias-port...
Il n'y a pas que ce que l'on dit; la manière dont on le dit, c'est un message aussi.
07:11 Publié dans On ne se relit jamais trop, Questions de langue | Lien permanent | Tags : langue française, journalisme, presse, médias
04 mars 2012
Une demie-douzaine
Demie-douzaine, demi-douzaine; orthographe.
- Seulement une demie-douzaine des circonscriptions en litige ont été remportées par moins de 5 %.
(Chantal Hébert, dans Le Devoir du 27 février 2012.)
On écrit une douzaine et demie, mais une demi-douzaine :
La police d'ici a arrêté une bonne demi-douzaine de vagabonds. (Simenon, dans le Trésor de la langue française informatisé.)
Line Gingras
Québec
« Des élections volées? » : http://www.ledevoir.com/politique/canada/343751/des-elect...
Il n'y a pas que ce que l'on dit; la manière dont on le dit, c'est un message aussi.
06:50 Publié dans Cultiver le doute, Questions de langue | Lien permanent | Tags : langue française, journalisme, presse, médias
03 mars 2012
La gauche multiculturalisme
- La question nationale est-elle réellement en voie d'être évacuée au profit d'une nouvelle polarisation entre la gauche multiculturalisme et la droite libertarienne?
(Michel David, dans Le Devoir du 21 février 2012.)
Il faut se garder de confondre le nom multiculturalisme et l'adjectif multiculturaliste :
La question nationale est-elle réellement en voie d'être évacuée au profit d'une nouvelle polarisation entre la gauche multiculturaliste et la droite libertarienne?
Line Gingras
Québec
« Le comment » : http://www.ledevoir.com/politique/quebec/343249/le-comment
Il n'y a pas que ce que l'on dit; la manière dont on le dit, c'est un message aussi.
06:29 Publié dans On ne se relit jamais trop, Questions de langue | Lien permanent | Tags : langue française, journalisme, presse, médias
02 mars 2012
Tenez la pause
Tenir la pause, tenir la pose; garder la pause, garder la pose; homonymes; orthographe.
- Merci de tenir la pause, M'sieur le Maire.
(Caricature de Garnotte, dans Le Devoir du 2 mars 2012.)
On écrirait correctement que le modèle d'un peintre ou d'un sculpteur, fatigué de tenir la pose, demande une pause :
La mère se déshabilla, se planta près du poêle, immobile, tenant la pose. (Zola, dans le Trésor de la langue française informatisé.)
Quand il lui fut permis de quitter la pose et pendant que Marie Bagration étendait un linge mouillé sur le buste, M. Viardot se secoua. (A. France, dans le Trésor.)
Il fallait écrire :
Merci de tenir la pose, M'sieur le Maire.
Line Gingras
Québec
« Le maire Tremblay aura sa statue de cire au Musée Grévin de Montréal... » : http://www.ledevoir.com/galeries-photos/les-caricatures-d...
Il n'y a pas que ce que l'on dit; la manière dont on le dit, c'est un message aussi.
07:00 Publié dans Cultiver le doute, Questions de langue | Lien permanent | Tags : langue française, journalisme, presse, médias
01 mars 2012
Il a dit préféré que...
Il a dit préféré que, il a dit préférer que; grammaire française.
- Sa carte de membre du PQ « n'est pas familiale », a fait valoir Hadrien Parizeau, qui a dit préféré que Mme Lapointe réintègre le caucus.
(Antoine Robitaille, dans Le Devoir du 24 février 2012.)
Le verbe dire doit-il être suivi d'un participe passé marquant l'état, ou d'un infinitif marquant l'action? Hadrien Parizeau a dit qu'il préférait que Mme Lapointe réintègre le caucus. Il s'agit donc d'exprimer l'action de préférer, et non pas l'état d'être préféré. On le voit clairement en remplaçant préférer par un verbe qui ne se prononce pas de la même façon à l'infinitif et au participe passé : ... qui a dit vouloir que...
Il fallait écrire :
Sa carte de membre du PQ « n'est pas familiale », a fait valoir Hadrien Parizeau, qui a dit préférer que Mme Lapointe réintègre le caucus.
Line Gingras
Québec
« Beaudoin et Curzi pourraient bientôt réintégrer le caucus péquiste » : http://www.ledevoir.com/politique/quebec/343531/beaudoin-...
Il n'y a pas que ce que l'on dit; la manière dont on le dit, c'est un message aussi.
07:48 Publié dans Cultiver le doute, On ne se relit jamais trop, Questions de langue | Lien permanent | Tags : langue française, journalisme, presse, médias
29 février 2012
Des appels qui affirmaient appeler
- Selon des documents de cour obtenus par Postmedia News, ce Pierre Poutine a acheté un téléphone Virgin Mobile, l'a activé le 30 avril 2011, soit deux jours avant l'élection, et ne l'a utilisé que pour contacter la firme d'appels robotisés Racknine Inc. Les appels robotisés commandés ont ensuite été faits dans la circonscription ontarienne de Guelph. Ils affirmaient [...] appeler au nom d'Élections Canada pour avertir que le bureau de scrutin [...]
(Hélène Buzzetti, dans Le Devoir du 29 février 2012.)
Les appels affirmaient appeler? Je suggérerais :
Les appels robotisés commandés ont ensuite été faits dans la circonscription ontarienne de Guelph. On affirmait [...] appeler [ou téléphoner] au nom d'Élections Canada pour avertir que le bureau de scrutin [...]
Line Gingras
Québec
« Appels frauduleux – "Pierre Poutine" au cœur de l'enquête » : http://www.ledevoir.com/politique/canada/343912/appels-fr...
Il n'y a pas que ce que l'on dit; la manière dont on le dit, c'est un message aussi.
10:17 Publié dans On ne se relit jamais trop, Questions de langue | Lien permanent | Tags : langue française, journalisme, presse, médias
28 février 2012
C'est ce que laissent entendre l'opposition
- Les conservateurs de Stephen Harper ont-ils « volé » leur majorité aux élections fédérales de mai dernier? C'est ce que laissent entendre l'opposition dans la foulée de révélations voulant qu'au moins trois douzaines de circonscriptions aient été la cible d'appels frauduleux lors de la campagne électorale.
(Chantal Hébert, dans Le Devoir du 27 février 2012.)
Un peu d'analyse :
L'opposition laisse entendre, dans la foulée de révélations voulant qu'au moins trois douzaines de circonscriptions aient été la cible d'appels frauduleux lors de la campagne électorale, que les conservateurs de Stephen Harper auraient « volé » leur majorité aux élections fédérales de mai dernier.
Même placé après le verbe dans la deuxième phrase de l'article de madame Hébert, même suivi d'un long complément circonstanciel, le sujet de laisser entendre, c'est l'opposition.
Line Gingras
Québec
« Des élections volées? » : http://www.ledevoir.com/politique/canada/343751/des-elect...
Il n'y a pas que ce que l'on dit; la manière dont on le dit, c'est un message aussi.
05:42 Publié dans On ne se relit jamais trop, Questions de langue | Lien permanent | Tags : langue française, journalisme, presse, médias
27 février 2012
Consternant
- Par ailleurs, la Fédération des associations étudiantes du campus de l'Université de Montréal (FAÉCUM) s'est dite « consternée » d'apprendre que le Mouvement des étudiants socialement responsables du Québec (MERSQ), qui se dit en faveur de la hausse, soit liée au PLQ.
(Lisa-Marie Gervais, dans Le Devoir du 24 février 2012.)
Deux lettres du sigle ont été inversées : il faudrait lire MESRQ.
Que la hausse soit liée au PLQ, on le savait déjà, puisque le Parti libéral est au pouvoir. Ce que l'on viendrait d'apprendre, c'est que le Mouvement des étudiants socialement responsables du Québec serait lié au PLQ.
Line Gingras
Québec
« Une grève sur fond de confusion – Malgré le débrayage, les professeurs sont tenus d'enseigner » : http://www.ledevoir.com/societe/education/343523/une-grev...
Il n'y a pas que ce que l'on dit; la manière dont on le dit, c'est un message aussi.
07:00 Publié dans On ne se relit jamais trop, Questions de langue | Lien permanent | Tags : langue française, journalisme, presse, médias
26 février 2012
À tors et à travers
À tors et à travers ou à tort et à travers; orthographe.
- Mais il fait montre de réalisme face à la crise, refusant de promettre à tors et à travers.
(Christian Rioux, dans Le Devoir du 3 février 2012.)
L'expression s'écrit à tort et à travers :
Il n'y a aucune preuve que le vieux ait donné Rosa, dit Henri. Cesse donc de juger les gens à tort et à travers. (Beauvoir, dans le Trésor de la langue française informatisé.)
Line Gingras
Québec
« Où va Sarkozy? » : http://www.ledevoir.com/international/europe/341718/ou-va...
Il n'y a pas que ce que l'on dit; la manière dont on le dit, c'est un message aussi.
07:27 Publié dans Cultiver le doute, On ne se relit jamais trop, Questions de langue | Lien permanent | Tags : langue française, journalisme, presse, médias
25 février 2012
Une question de mérite
- La scène décrite par les agences méritent un arrêt sur image accompagné évidemment de mots.
(Serge Truffaut, dans Le Devoir du 22 février 2012.)
C'est la scène qui mérite un arrêt sur image.
Line Gingras
Québec
« Crise de l'euro – Aux forceps! » : http://www.ledevoir.com/economie/actualites-economiques/3...
Il n'y a pas que ce que l'on dit; la manière dont on le dit, c'est un message aussi.
08:06 Publié dans On ne se relit jamais trop, Questions de langue | Lien permanent | Tags : langue française, journalisme, presse, médias
24 février 2012
Il me remplacera à cette place*
- J’ai bien expliqué que j’agissais, là, comme personnalité indépendante, non rémunérée, que je ne dirigeais pas le comité ni n’en était le porte-parole et que je n’étais pas lié par ses résultats.
(Jean-François Lisée dans son blogue, 23 février 2012.)
... je ne dirigeais pas le comité ni n'en étais le porte-parole...
- J'ai fait valoir que je trouverais normal que Liza Frulla, par exemple, soit appelée par les Libéraux à faire partie d’un comité de sage [...]
Il y a forcément plusieurs sages dans un comité de sages.
- La pression que fait subir le gouvernement conservateur sur les budgets radio-canadien induit-elle aussi une prudence plus tatillonne?
... sur les budgets radio-canadiens...
- Bonne chance aussi au souverainiste qui me remplacera à cette place.
Le contexte étant très clair, il suffisait d'écrire à mon avis :
Bonne chance aussi au souverainiste qui me remplacera.
Line Gingras
Québec
* Le 25 février à 21 h 25, je constate que les quatre fautes signalées ont été corrigées.
« Pourquoi je ne suis pas au TJ ce soir » : http://www2.lactualite.com/jean-francois-lisee/pourquoi-j...
Il n'y a pas que ce que l'on dit; la manière dont on le dit, c'est un message aussi.
01:28 Publié dans On ne se relit jamais trop, Questions de langue | Lien permanent | Tags : langue française, journalisme, presse, médias
23 février 2012
Le « Marco Polo » s'achèvera à Londres
- Voyages Piel propose aussi une croisière-hommage, mais sur les traces européennes du Titanic. Le 11 avril, le Marco Polo partira donc de Cherbourg et mettra le cap sur Cobh, puis Belfast et Liverpool (port d'attache du Titanic) et s'achèvera le 17 avril à Londres.
(Isabelle Chagnon, dans Le Devoir du 18 février 2012.)
Ce n'est pas le Marco Polo qui s'achèvera à Londres, mais la croisière. Je suggérerais :
Voyages Piel propose aussi une croisière-hommage, mais sur les traces européennes du Titanic. Le 11 avril, le Marco Polo partira donc de Cherbourg et mettra le cap sur Cobh, puis Belfast et Liverpool (port d'attache du Titanic), pour arriver le 17 avril à Londres.
Line Gingras
Québec
« Centenaire du Titanic – Champagne pour un naufrage » : http://www.ledevoir.com/art-de-vivre/voyage/343025/centen...
Il n'y a pas que ce que l'on dit; la manière dont on le dit, c'est un message aussi.
09:05 Publié dans On ne se relit jamais trop, Questions de langue | Lien permanent | Tags : langue française, journalisme, presse, médias
22 février 2012
Pour avoir aux droits et privilèges
- Le règlement est clair : pour avoir aux droits et privilèges que confère la reconnaissance officielle, un parti doit avoir fait élire 12 députés ou avoir obtenu 20 % des voix.
(Michel David, dans Le Devoir du 14 février 2012.)
Peut-être avait-on écrit tout d'abord pour avoir droit aux droits et a-t-on voulu se corriger, mais on est allé un peu vite. Je proposerais :
Le règlement est clair : pour bénéficier des droits et des privilèges que confère la reconnaissance officielle...
Line Gingras
Québec
« Prime à l'opportunisme » : http://www.ledevoir.com/politique/quebec/342667/prime-a-l...
Il n'y a pas que ce que l'on dit; la manière dont on le dit, c'est un message aussi.
08:02 Publié dans On ne se relit jamais trop, Questions de langue | Lien permanent | Tags : langue française, journalisme, presse, médias
21 février 2012
Une majorité impatiente à répondre...
Impatient à + infinitif; impatient de + infinitif; impatient à ou de + infinitif; grammaire française; syntaxe; choix de la préposition.
- Pourquoi la majorité des Québécois devient-elle si nerveuse, si frileuse, si obséquieusement impatiente à répondre favorablement aux extrémistes religieux non catholiques [...]
(Denise Bombardier, dans Le Devoir du 10 décembre 2011.)
Je ne trouve pas la construction impatient à + infinitif dans les dictionnaires que j'ai sous la main (Petit Robert, Lexis, Multidictionnaire, Hanse-Blampain, Trésor de la langue française informatisé), mais plutôt impatient de + infinitif :
Il est impatient de vous revoir. (Petit Robert.)
Je suis impatiente de me retrouver en vacances. (Multidictionnaire.)
Je ne peux pas croire que vous ne vous soyez pas soucié de venir. Je suis impatiente de savoir les motifs qui vous en ont empêché. (Staël, dans le Trésor.)
Je conseillerais donc d'écrire :
Pourquoi la majorité des Québécois devient-elle si nerveuse, si frileuse, si obséquieusement impatiente de répondre favorablement aux extrémistes religieux non catholiques [...]
On pouvait aussi employer l'adjectif empressé, qui peut être suivi d'un infinitif complément introduit par la préposition à :
Il s'est montré empressé à nous satisfaire. (Petit Robert.)
Pourquoi la majorité des Québécois devient-elle si nerveuse, si frileuse, si obséquieusement empressée à répondre favorablement aux extrémistes religieux non catholiques [...]
Line Gingras
Québec
« Noël conformiste » : http://www.ledevoir.com/societe/actualites-en-societe/338...
Il n'y a pas que ce que l'on dit; la manière dont on le dit, c'est un message aussi.
08:22 Publié dans Questions de langue | Lien permanent | Tags : langue française, journalisme, presse, médias